BONTÉ, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Ca 1100 « qualité d'une personne qui est bonne en elle-même » (
Roland, éd. Bédier, 533);
b) début
xiies. « qualité d'une personne qui est bonne pour les autres » (
Psautier Cambridge, LXVII, 11 dans
Gdf. Compl.); 1656
avoir la bonté de terme de politesse (
Pasc.,
Prov., 4 dans
Littré);
2. début
xiies. « ce qui est bien, le bien » (
Psautier Oxford, XXXVI, 3 dans
Gdf. Compl.); 1150-70 « acte de bonté, bonne action » (
Jeu Adam, 615 dans T.-L.); au plur. fin
xiies. (
Horn, 3043,
ibid.);
3. 1130-60 « qualité d'une chose qui est bonne » (
Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 689,
ibid.).
Du lat.
bonitas au sens 1 dep.
Plaute (
Capt., 245 dans
TLL s.v., 2074, 1); au sens 3 (
Varron,
Men., 23,
ibid., 2076, 8).