BLANC-É(S)TOC,(BLANC-ÉTOC, BLANC-ÉSTOC) subst. masc.
Étymol. et Hist. 1723-30 (
J. Savary des Bruslons,
Dict. universel de comm., Paris, Suppl., 1730 :
Blanc-être [...] quelques-uns disent
Blanc-estoc; mais le dernier arrêt du Conseil du 19 juillet 1723, concernant la coupe des bois taillis et la réserve des baliveaux, semble déterminer et fixer l'usage pour
Blanc-être); 1751
blanc-étoc (
Encyclop. t. 2);
estoc s'est maintenu en sylvic. dans l'expr.
à blanc estoc (
Ac. 1932,
s.v. estoc). Composé de
blanc* adj. et de
estoc « souche, tronc d'arbre » attesté dep. le
xiies. (T.-L.) de l'a.b.frq. *
stok (
FEW t. 17, p. 238a). La substitution de
être à
étoc s'explique difficilement; peut-être faut-il comprendre : jusqu'à ce que la forêt soit blanche, c'est-à-dire « dépouillée », sens de
blanc bien attesté au
xvies. dans des expr. comme
demeurer blanc « être privé »
, mettre à blanc « dépouiller » (
cf. Hug.) à rattacher au sens de
blanc étymol. I B.