BIVOUAC, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1650
bivoie « garde d'un camp » (
Mén.), forme isolée; 1690
bivouac (
Fur.); 1755
bivac (
Prév.);
Ac. 1762 note qu',,on prononce plus communément
Bivac``, forme répertoriée dans les dict. jusqu'au
Lar. 20e; le sens est considéré comme vx dep.
Ac. 1835;
2. 1805
bivouac, bivac « campement provisoire d'une troupe en plein air » (
J. Lunier,
Dict. des sc. et des arts, Paris, p. 164); 1835 « lieu de campement »
(Ac.).
Empr. soit au m.b.all. (
Boulan, p. 168)
biwacht « garde extraordinaire, service de garde auxiliaire »,
Lasch-Borchl. s.v., soit au néerl.
bijwacht (
Behrens D., p. 46 et 98;
FEW t. 15, 1
repart., p. 108; Valkhoff dans
Neophilologus, t. 21, p. 193) « garde secondaire par opposition à la garde principale [hoofdwacht] », attesté dep. 1651 (Valkhoff,
loc. cit.) et composé de
bij « auprès de » et de
wacht « garde »; le mot a prob. pénétré en France par l'intermédiaire des mercenaires combattant dans les armées fr. au
xviies.