BIRBE1, BIRBAILLON, BIRBON, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1836 (
F. Vidocq,
Les Voleurs, p. 25 :
Birbe. Vieillard); 1860
birbon, supra ex. 1; av. 1894
birbaillon (
Chabrier,
Lettre à Vincent d'Indy dans
Desaymard,
Chabrier d'apr. ses lettres, p. 303).
Empr. à l'ital
birba « coquin, vaurien »
xviies. (
F. F. Frugoni XXIV-977 dans
Batt. t. 2) attesté dès le
xves. au sens de « malice, fraude » (Pulci dans
DEI), lui-même d'apr.
Devoto, empr. avec ext. de sens au m. fr.
bribe « morceau de pain ou aliment qu'on donne à un mendiant », début
xvies. (
Les Souhaits du monde dans
Anc. poésies fr., Paris, éd. Montaiglon, 1855, p. 310), v.
bribe. Le passage du sens de « mendiant » à celui de « vieillard » s'expliquerait par le fait que les mendiants étaient des mauvais garçons « éloignés du travail » par l'âge (
cf. Esn. 1966).
Birbon, birbaillon, dér. de
birbe*, le 1
erprob. d'apr.
barbon*, le second par suff.
-aillon / -aille* et
-on*.