BIENHEUREUX, EUSE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Fin
xiies. adj. « (d'une chose) qui satisfait l'âme, qui donne de la félicité » (
Dial. du pape Greg., éd. W. Foerster, XXII, 8, p. 155);
2. ca 1190 adj. « qui jouit d'un bonheur parfait (ici de la béatitude) » (
Serm. de S. Bern., p. 13 dans
DG); 1680 subst. masc. plur. théol. (
Rich. :
Bienheureux. Ceux qui jouïssent au Ciel d'une félicité sans bornes); 1690 (
Fur. Bienheureux se dit aussi de ceux qui sont morts en odeur de sainteté, et que l'Eglise a destinés pour être canonisés, dont elle approuve cependant la veneration).
Composé de
bien* adv. et de
heureux*. A remplacé les plus anc.
bieneüré (
ca 1160,
Wace,
Brut dans
Keller) et
boneüré/bueneüré (1174,
G. de Pont Ste Maxence,
Vie de St Thomas, 3245).