BICHER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1845 « aller bien » (
E. Labiche,
Deux papas très bien, p. 417 : Ah! Ah! encore ensemble! Eh bien, mais ça
biche!);
2. 1889 arg. (
Larch. Suppl., p. 24 :
Bicher. Embrasser. Pour
biser).
Forme dial. dér. du lat.
beccus, bec* (
cf. FEW t. 1, p. 305
b, 306
bet 307
a); 1 peut-être du lyonn. (
cf. se bichi « se donner des coups de bec, se disputer »,
Noël de 1723 dans
Du Puitsp., p. 46), par l'intermédiaire du vocab. de la pêche,
cf. 1867
bicher « mordre » dans Delvau
supra B1 (v.
Sain. Lang. par., p. 179, 307); 2 dial. du Centre (
Jaub. :
Bicher [...] Embrasser − Voy Biger), bourb., nivernais (
F. Brunet,
Dict. du parler bourbonnais, Paris, Klincksieck, 1964, p. 34)
cf. aussi mosellan
bicheu «
id. » dans
Zél., p. 66.