BIBERONNER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1852 « donner le biberon » (
E. Labiche,
Maman Sabouleux, p. 342 : Sabouleux : Tout à coup je me rappelle que ma chèvre a un chevreau ... j'achète un biberon, et j'offre à mes enfants leur premier déjeuner. Pépinois : De c't'affaire, Toto
a été biberonné à l'œil), attest. isolée; av. 1887 « sucer comme un biberon » (
J. Laforgue,
Vogue I dans
Plowert : Ainsi le Tétrarque
biberonnant son houka, l'air vacant); d'où fin
xixes. arg. (
Ch.-L. Carabelli, [
Lang. pop.] :
Biberonner. Boire fréquemment).
Dér. de
biberon1*; dés.
-er.