BIBARD, ARDE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [1841 arg. « vieil ivrogne » dans
Esn. sans attest.]; 1858 (
L. Larchey,
Les Excentricités de la lang. fr. en 1860, p. 203 :
Bibard. Homme habitué à boire beaucoup); d'où 1866 (
A. Delvau,
Dict. de la lang. verte, p. 31 :
Bibard [...] vieux débauché); 1896
bibarde (
G. Delesalle,
Dict. arg.-fr. et fr.-arg., p. 34 :
Bibarde [...] Vieille femme débauchée);
2. 1842-43
vieux bibard « vieillard ramolli » (
supra); 1843
bibarde « vieille femme » (
Dict. mod. dans
Esnault,
Notes complétant le dict. de Delesalle, 1947).
Dér. d'un rad.
bib- du lat.
bibere (boire*
) avec prob. infl. de
birbe*; suff.
-ard*.