BEYLI(C)K,(BEYLIK, BEYLICK) subst. masc.
Étymol. et Hist. 1624
beglic « province gouvernée par un bey » (
L. Deshayes de Courmenin,
Voiage de Levant Fait par le commandement du Roy en l'année 1621, Paris, 1624, p. 191 cité par R. Arveiller dans
Z. rom. Philol., t. 87, 1971, p. 529 : le Peloponese, qui n'est auiourd'huy qu'un
beglic); 1624
beglic « gouvernement d'une province » (
Ibid., p. 251 cité par R. Arveiller); 1689
beilik « charge et fonction d'un bey » (
Hist. des dernières révolutions du royaume de Tunis et des mouvemens du royaume d'Alger, Paris, 1689, 46,
ibid., p. 530 : [À Tunis, les qualités de Mourat] parurent dans toute sa conduite, et principalement dans les fonctions du
Beilik qu'il exerça du vivant de son beau-père). Empr. du turc
beglik, beylik « rang ou fonction de bey » et « juridiction d'un bey » (R. Arveiller,
loc. cit., p. 531;
NED, s.v. beylic).