BEY, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1423
Mourart-Bay nom propre (
Œuvres de Ghillebert de Lannoy ... recueillies et publiées par
Ch. Potvin [...] Louvain, 1878, p. 66 cité par Arveiller dans
Z. rom. Philol., t. 87, 1971, p. 527); 1519
Armadabey «
id. » ([T. Spandugino]
la généalogie du grand Turc a presant regnant, Paris, G iii r
o,
ibid.); 1532
bey (
Charrière,
Relations du Levant I, 237, cité par Arveiller dans
Mél. Dauzat, p. 24 : le grant interprète du Turcq, nommé
Janus-bey, est en ceste ville venu ambassadeur dudit Turcq); 1554
bey empl. comme terme fr. autonome (Lettre de
M. de Codignac,
Nég. Lev., t. 2, p. 317 n dans
Arv.,
loc. cit. : afin d'appeller à eux tous les sanjacques
beys, gouverneurs des-dits confins). Empr. au turc
beg « seigneur » (
Lok.),
FEW t. 19, p. 34a).