BEUVERIE, BUVERIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1174-78
beverie (
E. de Fougères,
Manières, 193a dans T.-L.); 1
ertiers
xiiies.
buveries (
Rom. des trois ennemis, Ars. 5201, p. 268
bdans
Gdf.);
xves.
beuveries (
Juv. des Ursins,
Hist. de Charles VI, 1382,
ibid.); 1606 (
Nicot :
Beverie. Il sonne tousjours en mal et signifie la desmesure de boire, tout ainsi que boissonnerie) − 1611,
Cotgr.; mot repris au
xixes. (
Ac. Compl. 1842
beuverie; Littré beuverie « action de boire »,
buverie « réunion, partie où l'on boit »).
Dér. des rad.
bev-, beuv-, buv- de
boire*; suff.
-erie*; la forme attendue en syllabe initiale inaccentuée serait plutôt
buv- (
cf. buvant, buvable);
beuverie a vraisemblablement été favorisé par l'emploi qu'en fait Rabelais.