BERNARDIN, INE, subst.
Étymol. et Hist. 1636
religieuses bernardines (
La règle et les constitutions des religieuses bernardines réformées de la congrégation de la Divine Providence, Paris, dans
Dict. hist. et géogr. eccl., t. 8, 1935, Paris, Letousey, col. 80); av. 1679 (
Cardinal de Retz,
Œuvres, éd. A. Feuillet, t. 2, p. 245, Paris, 1872 : Nous priâmes tous M. d'Elbeuf de faire trouver bon au
Bernardin de conférer avec nous sur la forme seulement dont il auroit à se conduire). Du nom de
saint Bernard (1090-1153), moine de Cîteaux, fondateur de l'abbaye de Clairvaux, qui opéra quelques réformes dans l'ordre bénédictin. [Le mot semble attesté au début du
xvies. : 1512 d'apr.
Pt Rob.; 1552 Rabelais d'apr.
Dauzat 1968; chez Rabelais, il aurait le sens de « sornette » d'apr.
Michel 1856]. L'appellation
Bernardines pour désigner les moniales cisterciennes en général est impropre; elle ne devrait s'appliquer qu'aux branches réformées de ces moniales; l'appellation
Bernardins des moines de Cîteaux est aussi impropre,
St Bernard, n'étant pas le fondateur de leur ordre; (
Dict. hist. et géogr. eccl., op. cit., t. 8, col. 806-807 et 811).