BERME, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1611
barme « berge d'une rivière » (
Cotgr.), attest. isolée, repris sous la forme
berme dep.
Encyclop.; 1676 fortif.
berme (
A. Félibien,
Des Principes de l'archit., ... :
Berme, ou Relais, est une espace ou retraite de quatre ou cinq pieds, qu'on laisse en dehors entre le pied du Rampart, & l'Escarpe du fossé). Empr. au m. néerl.
barm « accotement, bord d'une rivière, d'une digue, d'un rempart » (
Verdam), néerl. mod.
berm (v.
De Vries,
Nederl.), hyp. de
Behrens D., pp. 49-50;
Barb. Misc., I, n
o9;
Valkh., p. 59. Terme empr. à une époque où les militaires des Provinces Unies commençaient à être connus par leur art de construire des fortifications (
Valkh.,
loc. cit.).