BERGAMASQUE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1549 adj. (
Rabelais,
La Sciomachie, éd. Marty-Laveaux, t. 3, p. 412 : ... et au banquet que mon Seigneur Reuerendissime Cardinal d'Armignac auoit fait au parauant en auoit esté iouée vne [comédie], laquelle plus facha que ne pleut aux assistans, [...] à cause de sa longueur et mines
Bergamasques assez fades);
2. ca 1580 subst. « lang. de Bergame » (
Montaigne,
Essais, I, 26 :
De l'institution des enfants, éd. Motheau-Jouaust, t. 2, p. 60 dans
Romania, t. 51, p. 35 : De ma part, ie tiens, et Socrates l'ordonne, que qui a dans l'esprit une vifve imagination et claire, il la produira, soit en
bergamasque, soit par mines, s'il est muet);
3. 1867 subst. chorégr.
(Lar. 19e).
Empr. à l'ital.
bergamasco(-a) (
Sain. Lang. Rab., t. 1, p. 142;
DEI) dér. du topon.
Bergamo (suff.
-asco, -asque*) et attesté au sens 1 dep. 1301-13 (
Dante,
Enfer, 20-71 dans
Batt.), au sens 2 dep. 1618 (Bracciolini I-13-20,
ibid.)
cf. 1688 (
Note al Mantille, 7-23,
ibid. : Il nome [di bergamasca] è tratto dalla città di Bergamo, e il ballo è composto sopra una canzona, che si dice la
Bergamasca, che si cantava tempo fa, introdotta forse da qualche Zanni, che in commedia rappresenta un servo ridicolo di quella città).