BERCEUR, EUSE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Subst. 1. 1835 (
Ac. :
Berceuse [...] Femme chargée de bercer un enfant);
2. 1838 mus. (
Ac. Compl. 1842,
Berceuse ... Chanson faite pour endormir un enfant. Air de cette chanson);
3. 1867, sept. « siège sur lequel on peut se balancer » (E. et
J. de Goncourt,
Journal, p. 374 : Le prince Gabrielli, qu'on appelle ici le prince charmant, brunit les duretés d'une eau-forte, représentant le profil de sa femme, qui dans la
berceuse, paresseuse et inoccupée, grasse, boulotte, toute ronde, rappelle la Doudou du sérail de lord Byron).
B.− Adj. 1859 « qui berce » (
Lamartine,
Cours familier de litt., 40
eEntretien, p. 291 : Au lent balancement du vent
berceur).
Dér. du rad. de
bercer* étymol. 1; suff.
-eur2*,
-euse*.