BELVÉDÈRE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1512 « pavillon construit dans un lieu d'où la vue est agréable, ou au sommet d'un édifice d'où la vue est étendue » (
J. Le Maire,
Illustrations, 1, 33 dans
Quem. : Le palais du pape qu'on dit maintenant
belvedère en italien);
2. 1536 bot. « sorte de plante, dite aussi belle-à-voir [kochia scoparia] » (
Rabelais,
Lettre à Monseigneur de Maillezais [écrite à Rome 15 févr.], éd. Marty-Laveaux, t. 3, p. 360 : On vend bien icy encores d'aultres granes, comme d'Oeillets d'Alexandrie, de violes matronales, d'une herbe dont ils tiennent en esté leurs chambres fraisches, qu'ils appellent
Belvedere).
1 ital.
belvedere (
Brunot t. 2, p. 209;
Sar., p. 20;
Wind, p. 120 et 148;
Nyrop t. 1, § 43), attesté dep. le
xvies.
(DEI), cf. Panzini,
Dizionario moderno delle parole che non si trovano nei dizionari comuni, 1
reéd. 1905 dans
Batt. :
Belvedere (
o Bellavista o Bellosguardo) è bella nostra parola antica [...]. La voce
belvedere è stata trasportata anche in francese e in altre lingue in significato press'a poco consimile, o di terrazza, o di edificio staccato in bella postura. 2 ital.
belvedere (
Sar.,
op. cit., Wind,
op. cit., Sain. Lang. Rab., p. 148) attesté av. 1540
(DEI). L'ital.
belvedere est composé de l'adj.
bel « beau » et du verbe
vedere « voir ».