BELLE-FILLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1470 « épouse d'un fils, bru » (
Chastellain,
Chron., III, 283, Kervyn cité par Delboulle dans
R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 140 : Aussitost monseigneur et
belle-fille me venront pendre au col pour faire la paix de Charles);
2. 1570 « pour un conjoint, fille que l'autre a eu d'une autre union » (
La Cité de Dieu, trad. G. Hervet, I, 188b, A, éd. 1578, cité par Vaganay dans
Rom. Forsch., t. 32, p. 18 : La déesse Mene ... est aussi fille de Jupiter et de Latone et pourtant il [S. Augustin] l'appelle
belle fille de Junon).
Composé de
belle, terme de courtoisie, v.
beau (sur le modèle de
belle-sœur*
, beau-père*) et de
fille*.