BEDONNER, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1507 « résonner » (
J. Marot,
Voy. de Venise dans
Gay : Devant le roy cent suisses marchoient, De jaune de rouge aornez et vestus; Fifres, tambours adoncques
bedonnèrent);
ca 1525 « jouer sur le tambour, d'où jouer (d'un instrument de musique) » (
Le Banquet du Boys dans
Anc. Poés. fr., éd. Montaiglon-Rothschild, t. 10, p. 217 : Moult bien dancèrent, à la mode bergière, Deux ou trois notes, que Gombers
bedonna A tout sa fleuste); qualifié de ,,vx lang.`` dans
Ac. Compl. 1842;
2. 1868
bedonnant part. prés. adjectivé « qui prend du ventre (d'une pers.) » (
A. Daudet,
Le Petit Chose, p. 169 : J'y trouvai le duc le plus réjoui, le plus épanoui, le plus
bedonnant, le plus avenant du monde), [
cf. 1865, mai,
ventre bedonnant (E. et
J. de Goncourt,
Journal, p. 164)].
Dér. de
bedon* étymol. 1 et 2; dés.
-er.