BECQUÉE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Fin
xives.
bechie « quantité de nourriture contenue dans le bec d'un oiseau » (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 92, 96) forme attestée jusqu'au
xvies., dans
Littré; 1543
becquée (
L'aigle qui fait la poulle devant le coq dans
R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 287); p. ext.
2. 1866 fam.
becquée « bouchée »
(Lar. 19e).
Dér. de
bec* étymol. 1 et 2; suff.
-ée*. Parallèlement en fauconn. on emploie le mot
beccade (1751,
Encyclop. t. 2 :
Beccade. Les fauconniers disent
faire prendre la beccade à l'oiseau, pour dire
lui donner à manger) attesté au
xvies. au sens de « coup de bec » (
Les Differents des Chapons et des Coqs... dans
Var. hist. et litt., t. 4, p. 279) mentionné par
Besch. 1845,
Lar. 19eet
Lar. 20equi le considèrent comme anc., ce terme est prob. empr. au prov.
becado « becquée » (
Mistral), béarnais
becado « coup de bec » (
Palay).