BEAU-FILS, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1440-75 « jeune homme élégant de sa personne » (
G. Chastellain,
Chroniques, III, 214, 13 dans
Heilemann,
Der Wortschatz von Georges Chastellain, 1937, p. 144 : le seigneur de Villers, breton,
beau fils et net) −
Trév. 1771, qualifié de ,,burlesque`` par
Rich. 1680;
2. 1530 « fils que le conjoint a eu d'un précédent mariage » (
Rom. de Jehan de Paris, 111, Bibl. elz. cité par Delboulle dans
R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 139 : Je vous demanderoye l'exposition d'aucuns motz que vous avez dit en cheminant a mon
beau-filz);
3. 1557 « gendre » (
Ferry Julyot, I, 22,
à Anne Turgis dans
Hug. : Premier enfant de vous, nommee Louyse : De telz vertus qu'en porte tesmoignage Le sien espoux, tant grave personnage ... Vostre
beau fils monsieur de Casana).
Composé de
beau* terme de courtoisie et de
fils*, aux sens 2 et 3, p. anal. avec
belle-sœur*
, beau-frère*; a éliminé l'a. fr.
fillastre (aux sens 2 et 3 du
xiieau
xvies. dans
Gdf.) du b. lat.
filiaster, de même sens.