BAVARD, ARDE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1532 subst. masc. « celui qui parle beaucoup » (
Rabelais,
Pantagruel, éd. Marty-Laveaux, t. I, p. 276 : chauffer la cyre aux
bavars de godale); 1559 adj. (
O. de Magny,
Odes, éd. Courbet, t. 2, 168); 1842-43 subst. arg. « avocat » (
Sue,
Les Mystères de Paris, t. 1, p. 93); 1842 arg.
bavarde « langue, bouche »,
supra ex. 14;
2. 1577 « indiscret » (
R. Belleau,
Reconnue, III, 2 dans
Œuvres, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 399 : Ou c'est nouvelle inimitié Ou quelque
bavarde secrette Vous a dit que i'aime Antoinette).
Dér. de
bave* étymol. 1; suff.
-ard*; le subst. fém.
bavaraisse (
xves.,
Coquillard,
Les Droits nouveaux dans
Littré) est la forme fém. de
baveur* « bavard ».