BAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1200 « morceau, traverse de bois » (
Renaut de Montauban, éd. H. Michelant, 30, 5 dans T.-L. : Jeitent pieres et
baus et pois chaude et bolie); 1396
baul « poutre d'un plafond » (
Dehaisnes,
Documents concernant l'histoire de l'art dans les Flandres, t. 2, p. 742 : A Maistre Willaume de Tielt, pour avoir tailliet ung vironicle a deux testes d'angele mis desoulz les
baulx du comble de le cambre d'eschievins); 1414
de bauch désigne la hauteur d'un bâtiment [ou la largeur?] (
Vente du 28 oct., Arch. Douai dans
Gdf.,
s.v. bauch : Se contient ledit lieu et tenement en longheur 307 pies de loncq a front de rue et en celi lingne au lez vers saint Jacques une marescauchie et hostel de 56 pies de loncq et de 14 pies
de bauch); 1573
de bau « de largeur » (
Est.). Empr. à l'a. b. frq.
balk « poutre » corresp. à l'a. nord.
bolkr « cloison, séparation » (
De Vries Anord.), ags.
balc, a. h. all., a. sax.
balko, all. mod.
Balken (
Kluge20). L'hyp. d'un empr. plus anc. au germ. (
Brüch, pp. 65-66) n'est pas acceptable, l'ital.
balco, xives. et l'esp.
bao, xvies. étant empr. au fr. (
DEI;
Cor.).