BATTITURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1573 « parcelle de métal qui se détache sous le marteau de forge » (
J. Liebault,
Quatre livres des secrets de medecine et de la Philosophie chymique faicts françois dans
Fr. mod., t. 14, p. 282 :
Battitures de fer); 1611,
Cotgr.; repris en 1751 dans
Encyclop. t. 2. Empr. à l'ital
battitura (
Kolm., p. 32,
Sar., p. 45,
Wind, p. 143) attesté au sens gén. de « coup » dep. le début du
xives. (
Fra Giordano,
Prediche inedite [composées en 1302-1305], 447 dans
Batt.) et au sens empr. par le fr. av. 1571 (
Cellini [1500-1571] 3-85,
ibid.). L'ital.
battitura est dér. de
battere «
battre »; suff. ital.
-ito, -ura.