BATTEUR, EUSE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1204 « celui qui bat le blé » ici fig. (
Reclus de Molliens,
Charité, éd. Van Hamel, 57b, 7 : Prestre, tu ies
batere en aire); 1268-71
batere d'or (
E. Boileau,
Métiers, éd. Depping dans T.-L.); 1526
batteur de pavé (
Menot,
Serm. quadrag., f
o94 r
odans
Gdf. Compl.); 1877 mus.
batteur de cymbales (
V. Hugo,
La Légende des siècles, p. 396); d'où 1953
batteur dans un orchestre de jazz (
Rob.);
2. 1283 « celui qui aime à battre, à donner des coups » (
Ph. de Beaumanoir Coutumes Beauvaisis, éd. Am. Salmon, 840 : Li
bateres doit estre pris et tenus sans recreance fere, dusques a tant que l'en voie que par ladite bateure, il n'i a point de peril de mort);
Ac. 1798 note : ,,il ne se dit guère que dans ces phrases du style familier : Battre des gens. Battre des paysans``; qualifié de ,,vx`` dans
Rob.;
3. 1877 « ustensile qui sert à battre, p. ex.
batteur à œufs » (
Littré Suppl.).
Dér. du rad. de
battre*; suff.
-eur2*.