BATH, adj. et subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1846 adj. pop. « beau » (Féval dans
Esn. : Si c'est possible de voir un plus joli montant [pantalon!]... c'est
bath ... mais
bath pour de bon); 1887
faire bath « arrêter un voleur »
supra; 1878
être bath (
L. Larchey,
Dict. hist. d'arg., p. 368 :
bath −
être − : Être arrêté, − Ironie);
2. 1897 « papier à lettre de qualité »
(Nouv. Lar. ill.).
Orig. discutée, aucune des hyp. proposées n'étant pleinement satisfaisante : − soit du nom de la station angl.
Bath, très prisée par la haute société angl. au
xviiies. (A. Rigaud dans
Vie Lang., n
o144, p. 179;
Bl.-W.
5), cette hyp. étant la seule à rendre compte de la forme
bath; − soit forme apocopée de l'arg.
batif « joli » 1837,
Vidocq,
Vocab. dans
Sain. Sources Arg. t. 2, p. 114 (
FEW t. 1, p. 297a, note 14), lui-même considéré comme issu, avec chang. de suff., de
battant dans le syntagme
battant neuf « (d'un tissu) fraîchement battu, tout neuf » v.
battre; − soit emploi adj. de l'interj. onomatopéique
bath exprimant l'étonnement (1804,
Stendhal,
Filosofia nova, 2, 276 dans
Quem.); la désignation de 2 semble plutôt dér. du sens « beau » (1) que directement issue du nom de
Bath, ville où l'on aurait fabriqué cette sorte de papier.