BATARDEAU2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1409 maçonn.
bastardeau « massif de terre ou de maçonnerie qui sert à retenir l'eau d'une rivière » (
Runk. : faire les
bastardeaux pour prenre la rivière) graph. attestée jusque
Ac. 1718; 1680
batardeau (
Rich.) graph. la plus gén. adoptée malgré
bâtardeau (
Ac. 1740;
Trév. 1771). A prob. la même orig. que
bâtardeau1étymol. 1, et serait dér. du m.fr.
bastard « digue provisoire établie pour mettre à sec un endroit où l'on veut bâtir » (1399,
Preuves de l'hist. de Bourg., t. 3, f
o112 v
odans
Gay), v.
FEW, s.v. bastardus, t. 15, 1, p. 73b, plutôt qu'un dér. de
baste au sens de « support »,
cf. basque et
bâtir.