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BASTUDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1681 mar. bastude (Ordonn. ds Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., XIX, 358 d'apr. DG); 1690 (Fur.). Empr. au prov. mod. batudo, subst. fém. « filet pour la pêche aux maquereaux » et aussi « battue », terme de chasse et de pêche (Mistral), a. prov. batuda « sorte de filet » (Pt Levy E.), part. passé fém. du verbe batre (battre*); le procédé empl. pour cette pêche était en effet une sorte de battue; d'apr. Du Cange, s.v. batuda : species piscationis, cum pisces scilicet in aqua exagitantur, cogunturque diverberata seu batuta aqua in unum locum confugere, quo facilius capiantur. Lat. médiév. batuda attesté en ce sens en 1311, domaine prov. dans Du Cange, loc. cit., v. Schuchardt, Romanische Etymologien, t. 2, p. 168-170 dans Sitzungsberichte der Akademie der Wissenschaften, philosophisch-historische Klasse, t. CXLI (1899). Le fr. bastude est une forme altérée, où -st- représente une graphie anal. de mots où -st- primitif se prononçait -t- (cf. estude, étude).