BASSERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1885-90 tann. (
Gde Encyclop. :
Basserie [...] Les peaux, après avoir subi le travail de rivière, sont mises en travail de
basserie ou
passerie). Orig. obsc.; peut-être corruption de
passerie attesté dep. 1803 (
Boiste : Passerie [...] liqueur aigre pour passer les cuirs), dér. du verbe
passer* (
FEW t. 7, p. 715a); peut-être croisement (
cf. supra cuves de basserie) avec
basse, subst. attesté au sens de « cuve » en a. fr. et m. fr. (
Gdf.; Hug.) et spécialement au sens de « cuve à raisins » (
B. Palissy,
Recepte veritable, p. 24 dans
Hug.) encore attesté comme terme région. dans l'Aunis (d'apr.
Gdf.) et au centre de la France (
Jaub. t. 1), à rattacher au lat. vulg. *
baccia, prob. dér. de *
bacca, *
baccus (
A. Thomas,
Essais de phil. fr., 1897, p. 84), v.
bac « auge » et « bateau »; suff.
-erie*.