BASSE-CONTRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1512 (
G. Crétin,
Plainte sur le trespas de feu maistre Jehan Braconnier [...]
Chambre dans
Œuvres poétiques, éd. Chesney, 212 d'apr.
Quem. : Et ne crioy point que
bassecontre en voye. Telle qu'estoit);
2. 1558 empl. méton. (
B. des Periers,
Nouv. Recr., p. 12 dans
Gdf. Compl. : En l'eglise Saint Hilaire de Poitiers y eut jadis un chantre qui servoit de
bassecontre). Étant donné que
basse, terme de mus., n'est que de 1660,
bassecontre serait plutôt un calque de l'ital.
contra-basso « voix la plus basse de l'échelle musicale »
xvies. Vasari dans
Batt. (invers. des 2 termes du composé sans doute pour éviter la confusion avec
contrebasse*;
cf. haute-contre attesté dep. 1511 d'apr.
Pt. Rob.) qu'un composé de
basse*, terme de mus., et de
contre*.