BASILIQUE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1495 archéol. relig. « église chrétienne, bâtie sur le plan des basiliques romaines » (
Jehan de Vignay,
Mir. hist., XXV, 37, éd. 1531 dans
R. hist. litt. Fr., t. 4 : A Coulongne la fouldre en semblance d'un dragon de feu souldain trencha et penetra la
basilique);
2. 1530 antiq. lat. « édifice civil rectangulaire » (
Décades de Titus Livius, 2
evol., 85,
ibid. : Lors il n'y avoit nulles
basiliques); 1549 (
Est. :
Basilique signifie ung palais royal, ou bien le lieu ou les senateurs et magistrats rendent ordinairement le droict et justice au peuple). Empr. du lat.
basilica (lui-même empr. au gr. β
α
σ
ι
λ
ι
κ
η
́ [σ
τ
ο
α
́], littéralement « portique où siège l'archonte-roi »); sens 2 (
Plaute,
Curc. 472 dans
TLL s.v., 1761, 70); sens 1 en lat. chrét. (
ive-
ves.
Paulin de Nole,
Epist., 31, 4,
ibid., 1764, 42).