BASILIC1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1393 bot.
bazeillecoq « plante odoriférante de la famille des labiées » (
Le Mesnagier de Paris, éd. Pichon, II, p. 46 cité par Arveiller dans
Mél. Franck, p. 11 : Ozeille,
bazeillecoq soient semées en Janvier et Février); 1425 «
id. » (
O. de La Haye,
Poème sur la grande peste de 1348, p. 154, cité par
Delboulle :
Basilic et seche mente);
xves. «
id. » (
Grant Herbier, n
o355 dans
Gdf. Compl. : Paracelle, c'est une herbe dont les feules ressemblent a feules de l'arbre ... Aucuns l'appellent herbe
basilique pour ce qu'elle a vertu venimeuse) [
cf. Basilic2]. Empr. au b. lat.
basilicum, lui-même empr. au gr. β
α
σ
ι
λ
ι
κ
ο
́
ν littéralement « plante royale » (Aristote dans
Bailly); fin
ive-
ves. (Ps.
Apulée,
Herb. 54 pr. dans
TLL s.v., 1768, 52 : prophetae papaver silvaticum
basilicon persephonion appellant). D'apr.
Arveiller,
loc. cit., bazeillecoq serait peut-être une adaptation d'un type prov. *
basilicó [cette forme n'est cependant pas attestée en a.prov.] d'apr.
coq et
ozeille, ce dernier mot figurant dans le passage cité.