BASER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1401 archit.
bassée « fondée sur » (
De Beaurepaire,
Derniers mél. hist. et archéol., 117 dans
Barb. Misc. 19, n
o9 : Et la dicte maison sera terree bien et suffisaument partout ou il appartiendra dessoulz les solles et de bonne matiere et
bassee de bonne pierre dessoulz les croix); 1504
basser (
Comptes du château de Gaillon, éd. Deville, 95,
ibid.); 1613
basées (
C. de Nostredame,
Hist. et Chron. de Provence, éd. 1624, p. 800,
ibid. : colonnes [...]
basées);
2. 1787 au fig. « fonder sur » ([
De La Coste],
Voy. Philos. d'Angleterre, t. 2, p. 43,
ibid. : Le vaste cercle de l'industrie angloise, toujours
basant [se basant toujours] sur l'utile);
3. 1954 arm.
être basé « avoir pour base d'opérations militaires » (
De Gaulle,
Mémoires de guerre, p. 185 : Le croiseur sous-marin Surcouf, alors
basé à Halifax).
Dér. de
base2*; dés.
-er; les formes en
-ss- relevées dans les 1
resattest. sont prob. dues à l'infl. de l'adj.
bas*.