BARRIÈRE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − xives.
barrere « assemblage de pièces de bois, de métal qui ferme un passage » ici « porte d'une ville » (
Bible, Richel. 1, Paralipom., ch. VIII, v. 5 dans
Gdf.,
s.v. bassein : Si fist il Bertheron la suseine et Bertheron la basseine citee murees eyant portes et
barreres et cerrures);
xves.
barriere (
Froiss., II, II, 8 dans
Littré); 1541 « palissade qui entoure un champ clos » (
Amad[
is], livre 2 dans
Nicot); 1668 p. ext. « obstacle naturel qui s'oppose au passage, à l'accès » (
La Font., VIII, 23 dans
Rob.); 1670 fig. « empêchement, obstacle » (
Rac.,
Brit., I, 2 dans
Littré).
Dér. de
barre* étymol. I A 2; suff.
-ière*.