BARRIQUE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1455 « sorte de gros fût » (
Argenterie de la reine, 1
erCpte de J. Bochetel, f
o107 dans
Gay t. 1, p. 369 : Pour avoir mené de Montpellier à Bourges, sur 5 muletz, 6 chèvres d'huile d'olive, 4
barriques hanchoyes etc... pour la provision de la royne en ce présent karesme).
Empr. au mérid. (Sud-Ouest)
barriqua, qui n'est cependant attesté en a. prov. qu'en 1498 (
Tit. de 1498, Doat, t. CXXVII, f
o270 dans
Rayn. : Barriqua di vi blanc), d'un type gallo-roman *
barrica, dans lequel la conservation du suff.
-ica s'expliquerait seulement en gascon (
Cor. t. 1),
cf. également le lat. médiév.
barriqua attesté en 1476 prob. dans le Sud-Ouest (Inventar. ex Tabul. Flamar. [prob. Flamarens, Gers] dans
Du Cange : Item plus quinque Barriquas vino rubeo plenas. Item plus unam Barriquam vino albo plenam).
Barrique est encore enregistré en 1549 comme un mot d'Aquitaine (
Est.),
cf. barrica en occitan mod. (
Alib.) et aussi
barrique en gascon et béarnais (
Palay).