BARRETTE2, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1366 (
Prost,
Inv. mobil., i, N
o586 dans
Barb. Misc., 19 n
o7 : A Jehan Petit, chapelier et bourgois de Paris, pour 8
barretes vermeilles taintes en graine); 1440-42
parler à la barrette de qqn (
Lefranc,
Champ. des dames, Ars. 3121, f
o72 b dans
Gdf. Compl. : Seigneurs, se Dieu vous doingt santé, Qu'a dit la dame glorieuse?
A elle parlé a vos barrettes, A esté sa parole oye).
Empr. à l'anc. forme dial. ital.
barretta, fém.
(DEI), ital.
berretta, attesté sous la forme du lat. médiév.
biretum en 1211 à Bologne
(DEI) et en ital. au sens de « chapeau » dep. 1255-1312 (
Nuovi testi fiorentini, 403 dans
Batt.) et plus précisément au sens de « chapeau de prélat » [
biretta] dep. le
xves. (S. degli
Arienti,
Le Porretane [1
reéd. 1483] 433,
ibid.). L'ital.
berretta, fém. est de même que le masc.
berretto, empr. à l'a. prov.
berret (
Devoto; Migl.-Duro), v.
ber(r)et.