BARQUE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − [1238, d'apr. son dérivé
barquette*]; début
xives.
barque de cantier « le plus gros canot de bord, chaloupe d'un bateau de mer » (
Philippe de Novare,
Mémoires, éd. C. Kohler, Paris, 1913, p. 98 : Il et sa gent se recuillirent en la
barque de cantier o grant avoir que il portoyent).
Rem. Fin
xiies. indiqué par
Kluge20,
s.v. Barke pour une forme pic. n'est pas confirmé par la documentation.
Étant donné le caractère en partie italianisant du texte dont est tirée la 1
reattest. fr. (l'aut. est Philippe de Novare, né en Italie), plus prob. empr. à l'ital.
barca (
Brunot t. 16, p. 209;
Kohlm., p. 31;
Wind, p. 134;
Vidos, p. 236;
Sar., p. 43), attesté dép. début
xives. (
Dante,
Inf., 8-25 dans
Batt.) qu'à l'a. prov.
barca (
REW3, n
o952;
Cor. t. 1);
barca, de même que l'a. prov.
barca (dep.
xives.,
Vie de St Honorat dans
Rayn.), l'esp.
barca (dep.
ca 1140,
Cid d'apr.
Cor.) et le port.
barca (dep. 911, texte de lat. médiév. d'apr.
Mach.) est issu du lat. tardif hisp.
barca (v.
barge).