BARONNAGE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Fin
xies.
barnage « qualité, titre du baron » (
Alexis, st. 50
e, G. Paris dans
Gdf. : A grant poverte deduit son grant
barnage),
barnage ou
bernage fréquents au Moy. Âge, encore dans
Cotgr.; fin
xiies.
baronnaige «
id. » (
Amis et Amiles, 651, Hofman, d'apr. Delboulle dans
R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 136 : Qui vit ainz home de
si fier vasselaige, De tel proesce ne de tel
baronnaige);
xves.
baronage «
id. » (
Chastellain,
Œuvres, VI, 232, Kervyn,
ibid. : Quels sont les fruits de si fait
baronage?), attest. isolées; noté comme appartenant au ,,style familier, burlesque ou comique`` dep.
Trév. 1752; comme terme ,,hist.`` dep.
Ac. Compl. 1842;
2. ca 1100 « ensemble des barons » (
Roland, éd. Bédier, 1349 : Dist l'arcevesque : « Ben ait nostre
barnage! »).
Dér. de
baron1* étymol. II (cas suj. en a. fr.
ber); suff.
-age*; v.
Nyrop t. 3, § 147-150, remarque.