BARIOLER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1546
barrolé (cité dans
Babeau,
Vie rurale, 45 dans
R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 135 : Tiretaine
barrolée); 1617
barriolé (
J. Olivier,
Alphabet de l'imperfection des femmes, Epit. dédicat.,
ibid.); 1690
barioler (
Fur.).
Prob. composé tautologique, résultant du croisement de deux mots d'a. fr. de même sens,
barré et
riolé « rayé, bigarré » :
barré (
xives.,
Baudouin de Sebourc, éd. Bocca, I, 972 dans T.-L. : Gentement fu vestis d'une robe barree; v.
barrer) et
riolé (1380,
Invent. du mobil. de Charl. V, n
o791, Labarte dans
Gdf. : Item, ung autre pié de voirre, riollé a quatre compas, et, a chascun compas, ung ange), se maintiennent l'un et l'autre dans les dial., v. O. Bloch dans
R. Ling. rom. t. 11, pp. 325-28 :
riolé est dér. de l'a.fr.
riule « règle (servant à régler) » (
xiies.,
Rois dans
Gdf.) du lat.
regula (règle*
).