BARDACHE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1537
bredaiche (
F. Saliat,
Or. de Cic. contre Sall., p. 14 dans
Gdf. Compl. : Mais toy, escornifleur de toutes choses,
bredaiche de toutes chambres tant que le age l'a permis); av. 1598
bardache (
H. Estienne,
Apol. pour Her., ch. 21 [II, 29-30] : C'a esté une subtile invention de se faire permettre de mener des novices, pour sous ce titre avoir tousjours ou un
bardache, ou une garse).
Empr. à l'ital.
bardassa (bardascia) «
id. » (
Tracc., pp. 112-113;
Sar., p. 51;
Sain. Lang. Rab., p. 146;
Wind, p. 171;
FEW t. 19, p. 26b) attesté dep.
xves.-1
erquart
xvies. (
Machiavel [1469-1527] 6-2-356 dans
Batt.). La forme
bardascia est relevée par
Wind,
loc. cit., d'apr.
Florio,
A worlde of wordes or most copious and exact Dictionary in Italian and English, 1598, et notée comme forme mérid. par
DEI;
bardascio est signalé comme dial. par
Batt. au sens de « jeune garçon, fillette », sans valeur péjorative. L'ital.
bardassa est empr. à l'ar.
bardag « jeune esclave » (
Migl.-Duro; Devoto;
FEW, op. cit.).