BARBARISER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1534 ling. « parler de façon barbare » (
Fabri,
Rhetor., f
o44 v
odans
Gdf. Compl. : Il advient maintesfois que l'en
barbarise en pronunçant comme en faisant faux accent ou aspiration, comme communement sont tous nos vulgaires parciaulx comme trop picart, trop normant, trop breton, etc.,
barbarisent en leur accent) − fin
xvies., H. Estienne,
ibid.; mentionné de
Trév. Suppl. 1752 à
Trév. 1771 où à propos d'Estienne il est dit : ,,
Barbariser n'est point usité``; figure à nouv. dans les dict. dep.
Lav.;
2. xviiies. sens gén. « rendre barbare » (
Voltaire,
Corr., 6, 402 dans
Quem. : La France se
barbarise), rare avant le mil. du
xixes. 1847 (
Michelet,
Journal, p. 662).
Dér. de
barbare*; suff.
-iser*.