BARALIPTON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1534 log. désigne un mode de syllogisme (
Rabelais,
Gargantua, ch. 17, éd. Marty-Laveaux, Paris 1863, t. 1, p. 67 : Apres auoir bien ergoté [...] feut conclud en
Baralipton, que l'on enuoyroit le plus vieux [...] vers Gargantua pour lui remonstrer l'horrible inconuenient de la perte d'icelles cloches); considéré comme ,,vieilli`` au
xviies. Terme mnémotechnique forgé par les scolastiques, à l'aide des voyelles A, A, I désignant : A une prop. universelle affirmative, I une prop. partic. affirmative (les deux prémisses du syllogisme étant dans le baralipton universelles et affirmatives et la conclusion partic. et affirmative); seules donc dans ce mot, les voyelles des trois premières syll. ont une signif., les consonnes de ces trois syll. et la 4
esyll. n'étant que de fantaisie (avec peut-être une infl. − purement phonét. − du gr. π
α
ρ
α
λ
η
π
τ
ο
́
ν « (chose) qui peut être reçue », et en tout cas une consonance avec les mots lat. prononcés à la française et passés comme tels dans la lang. :
diction, rogaton, factoton).