BAPTISTÈRE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1100 liturg.
baptisterie [accent tonique sur la syll.
-ster-] « édifice pour l'administration du baptême par immersion » (
Roland, éd. Bédier, 3668 : Meinent paien entesqu'al
baptisterie); 1160
baptestire «
id. » (
Wace,
Rou, 1
rep., 610 dans
Gdf. Compl. : Li quens al
baptestire vint, Sis parrains fu, sur funz le tint Quant li
baptestire fu faiz); 1611
baptistere (
Cotgr.).
Empr. au lat. chrét.
baptisterium (antérieurement « piscine de bain »,
Pline,
Epist., 2, 17, 11 dans
TLL s.v., 1719, 74), « fonts baptismaux » (
Ambroise,
Epist., 20, 4,
ibid., 85 : in baptisteriis ... basilicae); « édifice où l'on baptise » (
Paulin de Nole,
Epist., 32, 1,
ibid., 1720, 3).