BANNEAU, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. xiiies.
beniel « tombereau » (
Serventois du XIIIes., p. 9 dans
Gdf. Compl. : Je li ai dit s'ele me veult amer, Ke lues errant que l'avrai fianchie Ke moi et li ferai je pourmener Seur un
beniel);
xiiies. (?) norm.
benel (
Jurés de S. Ouen, f
o282 r
o, A. S.-Inf. dans
Gdf. Compl.); fin
xiiies. pic.
baniel (
Coutumes Lille, éd. Roisin, 296 dans T.-L.);
2. 1690 technol. dial. (
Fur.;
Banneau ou
Benneau ... Petite tine ou vaisseau de bois qui sert à contenir les liquides, à les transporter sur des bêtes de somme, et aussi à les mesurer. Il ne se dit pas tant à Paris que dans les Provinces, comme en Normandie, Picardie, Lyonnois, etc. où on dit un
banneau de chaux, un
banneau de bled, un
banneau de vendange);
3. 1808 technol. (
Boiste :
Banneau [...]; petit banne).
Dimin. de
banne* étymol. 1 et 2; suff.
-eau*.