BANDEROLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1446
bannerolle « bande d'étoffe flottante terminée en double pointe qu'on arbore au sommet d'un mât, au fer d'une lance, autour d'un casque de tournoi » (
Mém. d'Oliv. de la Marche, p. 410 dans
Gay : Le Seigneur de Ternant entra dans la lice ... il ne portoit point de
bannerolle de dévotion, la quelle chose je ne prise point);
2. 1584
banderolle (Nicot dans
Jal2:
banderolle, c'est une petite bandière et banière telle qu'on porte au bout d'une lance ou qu'on met au hault des arbres d'un navire. Aucuns dient
bannerolle);
cf. 1578 (
H. Estienne,
Dial. du lang. franç. ital., I, 367 dans
Hug. : Je ne doute ni de l'ancienneté que vous dites [du mot
Banniere], ni de l'origine. Mais toutesfois on l'a nommee en quelques lieux
Bandiere : et suivant ceci sa fille est appelee
Banderole plustost que
Bannerole : encore qu'aucuns aiment mieux luy donner ce nom que l'autre).
Empr. à l'ital.
banderuola (
Est.,
supra;
Kohlm., p. 30;
Sar., p. 39;
DG; REW3, n
o929;
FEW t. 1, pp. 233-34, t. 15
1, pp. 53-56;
EWFS2;
DEI; Bl.-W.5;
Dauzat73;
Jal2) attesté dep.
xves.
(DEI); cf. 1618 (
Buonarroti Il Giovane,
La Fiera, 187 dans
Batt.). 1 reflète l'infl. de
bannière.