BANDERILLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1782
banderille « dard orné de bandes multicolores qu'on plante dans le cou du taureau pendant la corrida » (
J.-F. Peyron,
Nouv. voyage en Espagne fait en 1777 et 1778, Londres et Paris, 1782, t. 1, p. 262 dans
G. von Proschwitz,
St neophilol., t. 36, p. 318 : Cette cérémonie achevée, on voit entrer les piqueurs, à cheval, qui ne sont jamais plus de trois, les Matadors, les Taureadors, les
Banderillos ou ceux qui coëffent le taureau avec des
banderilles, ce qui forme une troupe de dix à douze combattants).
Empr. à l'esp.
banderilla, attesté dep. 1607 au sens de « petite bannière » (
C. Oudin,
Tesoro de las dos lenguas francesa y española d'apr.
Gili t. 1), dimin. de
bandera « bannière », dér. de
banda au sens étymol. de « étendard, bannière », v.
bande2.