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BANDE1, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1100-50 bende « pièce de métal en forme de cercle, anneau » (Pelerinage Charlemagne, éd. Koschwitz-Thurau, 201 dans T.-L. : A granz bendes d'argent l'a fait leier menut); av. 1150 « cercle, cerceau servant à renforcer qqc. » (Antioche, éd. P. Paris, II, 296, ibid. : Il le [l'engien] dolent et drescent, gentemnt le garenisent, Les bendes sont de fer et roides les chevilles); 1165-70 bande « long morceau d'étoffe servant à panser une blessure » (Chr. de Troyes, Erec et Enide, éd. W. Foerster, 3925, ibid. : Chascuns des panz de sa chemise Trancha bandes longues et lees, S'ont lor plaies antrebandees); ca 1175 hérald. (Id., Perceval, éd. W. Roach 4752 : Un escu d'or, et en l'escu Une bende ot qui d'azur fu). Empr. au germ. *bindō- « bande ruban » que l'on peut déduire de l'a. h. all. bintan (all. mod. binden), got., a. sax., ags. bindan a. nord. binda « lier », mot à rattacher à la racine i.-e. *bhendh- « lier » (Kluge20; IEW t. 1, p. 127). L'hyp. d'un empr. anc. au germ. est confirmée par l'ancienneté du mot dans les lang. rom. : a. prov. benda, xiies. (Rayn.), ital. benda, xiiies. (DEI), de même lat. médiév. binda, domaine ital., xiiies. (Salimbene, Richard de San Germano dans Mittellat. W. s.v.), esp. venda (dér. vendar « bander », xiiies. dans Cor.); aussi est-elle préférable à celle d'un empr. au frq. (EWFS2). D'apr. Brüch, p. 98, le terme serait issu du commerce de la fourrure importée dans la Romania par des marchands romains qui auraient trafiqué en Germanie.