BAMBIN, INE, subst. et adj.,BAMBINO, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − [1575 d'apr.
Bl.-W.5]; 1726, avril (
Mercure de France : Dans la Tragédie d'Œdipe on met en culotte les deux
bambins qui dans Inès ne s'étoient montrés qu'en jaquette).
Empr. à l'ital.
bambino «
id. » (
Kohlm., p. 30;
Brunot t. 6, p. 2123) attesté av. 1527 (
Machiavel, 872 dans
Batt.) comme terme de peinture :
Il Bambino (Gesù) désignant l'« Enfant Jésus » dep. av. 1625 (
G.-B. Marino [1569-1625], 234,
ibid.). L'ital.
bambino est à rattacher à la racine onomatopéique
bamb- du lang. enfantin. V.
bamboche. La forme ital. popularisée sans doute par l'intermédiaire des nombreux ouvriers (maçons, etc.) ital. travaillant en France; d'où l'emploi argot.