BALOURDERIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1578
balorderie « maladresse (de langage), balourdise » (
H. Estienne,
Dial. du lang. franç. ital., I, 4 [
Philausone aux Lecteurs] dans
Hug. : Ce langage italianizé luy sembloit fort strane, voire avoir de la gofferie, et
balorderie; [I, 278,
ibid] : Tout ce qui estet faict à la nouvelle façon, on le diset estre faict à la reystre : mesmement quand il y avet un peu de
balorderie); 1777-83
balourderie «
id. » (
Ling.[
uet], V, 481 dans
Gohin, p. 242);
Fér. Crit., s.v. balourdise considère le mot comme un emploi propre à Linguet pour balourdise; 1842
dire des balourderies, supra.
La forme m.fr.
balorderie est empr. à l'ital.
balorderia «
id. » (1552,
Bembo,
Delle lettere, 2, 61 dans
Batt. s.v.); la forme mod. serait plutôt dér. directement du fr.
balourd* étymol. 1; suff.
-erie* (sur le modèle de
badaud/badauderie, niais/niaiserie, etc.).