BALEINIER, IÈRE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Adj. fin
xives. mar.
balenghier « (d'un navire) équipé pour la pêche de la baleine » (
Froissart,
Chron. IX, 68 dans
Gdf. Compl. : Yaux estans a l'ancre en l'isle de Wisque, par une nef
balenghiere, qui s'estoit emblee en Normendie), attest. isolée; repris au
xixes. 1835 (
Ac. : Un navire
baleinier);
2. subst. masc. 1385, mar.
balenier « celui qui pratique la pêche de la baleine » (
Litt. remiss. in Reg. 127, ch. 283 dans
Du Cange,
s.v. balaneria : Lesdiz mariniers furent prins par les
Baleniers d'Olonne, et amenez prisonniers à la Rochelle), attest. isolée, repris au
xixes. 1845 (
Besch.); fin
xives.
balenghier « navire léger (en gén. équipé pour la pêche à la baleine, servant aussi dans les armées navales) » (
Froissart,
Chron. I, 235, f
o7 dans
Gdf. Compl.) − 1545 (
Intermédiaire, ibid.), repris au
xixes. 1820 (
Lav.); spéc. 1832 (
F. Raymond,
Dict. gén. de la lang. fr., Paris, Pitois-Levrault et Cie, t. 1 :
Baleinier [...] Celui qui prépare ou vend les baleines que l'on tire des fanons ou barbes de ces cétacés. Coffre où l'on met les baleines de différentes grandeur et force, qui entrent dans la fabrication des corsets de dames);
3. subst. fém. début
xves. mar.
balyngere « embarcation légère pour la pêche de la baleine »
(Stat. de Henri V, an II dans
Gdf. Compl.), attest. isolée, repris au
xixes. 1831
baleinière (
De Sainson,
Souvenirs des Iles des Amis, Revue des deux Mondes, III, 7 d'apr. A. Weil dans
R. Philol. fr., t. 45, p. 6).
Dér. de
baleine*; suff.
-ier*
, -ière*.