BALBUTIER, verbe.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1389
balbucier « parler en articulant de manière peu distincte » (
Maizières,
Songe du vieil pel., I, 63 dans
Gdf. Compl. : La querele de laquelle je doy
balbucier fust anullee); fin
xives.
balbutier (
Froissart, III, IV, 20 dans
Littré) très rare av. le
xviies.; av. 1794 fig. « exprimer confusément qqc. » (
Chénier,
Œuvres, Élégies, p. 176, Paris, Garnier, 1924 : A peine avais-je vu luire seize printemps, Aimant déjà la paix d'un studieux asile, Ne connaissant personne, inconnu, seul, tranquille, Ma voix humble à l'écart essayait des concerts; Ma jeune lyre osait
balbutier des vers).
Empr. au lat.
balbutire « bégayer, parler d'une manière obscure » (
Cicéron,
Tusc., 5, 75 dans
TLL s.v., 1696, 2) après une réfection *
balbutiare d'apr. la 1
repers. du sing. de l'indicatif présent
balbutio.